Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy est à Troyes. Du coup, puisque le souverain daigne ainsi honorer de sa visite le fief de François Baroin, la Cour et les arrière-cours nous expliquent le plus sérieusement du monde qu’il pourrait bien avoir envie de faire « le grand saut générationnel » en nommant à Matignon cet éphèbe (de 45 ans tout de même) aux allures d’Harry Potter. Pourquoi pas ?
Baroin a une « belle gueule », il s’en est plutôt bien sorti pendant les dernières turbulences, il partage ses nuits avec une actrice populaire, il est le fils d’un ancien grand patron de la franc-maçonnerie, il est étiqueté comme « chiraquien », il a tout pour plaire.
Oui, mais Sarkozy est accompagné à Troyes par Jean-Louis Borloo et faire ainsi partie de la suite du monarque est un privilège aux lourdes significations. Il faut donc faire attention. Le favori d’hier n’est peut-être pas encore déchu même si, par moments, on a eu l’impression que le président était moins attentif aux cabrioles respectueuses de celui qu’on appelle, paraît-il, au château, « le fou du roi ».
Indeed, this account corresponds to various rumors I have picked up here and there. Fillon more and more overtly wants to stay. More and more overtly, Borloo is arousing opposition that Sarkozy can no longer ignore. Hence it is not surprising to hear that the monarch's eyes have turned to consider other possible favorites. The decision will no doubt have important consequences for the future of the UMP. As for the future of France, doubt is permitted. Sarkozy's personal style of government leaves little room for partnership. Still, a prime minister less discreet than Fillon has been until recently could conceivably create a space for himself alongside a seriously weakened president. But I'm not placing any bets.