Mademoiselle Le Pen, par contre, se concentre clairement sur le principal problème politique d'aujourd'hui : la dérive du pouvoir, qui se désintéresse des électeurs et des citoyens et se rapproche de ces « experts » non-élus qui agissent par intérêt personnel.Sa popularité a quelque chose de commun à celle d'une grande variété de mouvements de gauche, de droite et du centre dans le monde entier.
This analysis is not incorrect, as far as it goes, but it would be more convincing if it were not the rhetorical and ideological mask for another self-serving elite that would also rule in the name of a people with which it is no more organically linked than the elite(s) it proposes to replace. The fallacy lies in the utopian assumption (or feint) that ruler and ruled can indeed be one, that there is no difficult problem of principal and agent to be resolved in any modern system of governance. Caldwell knows this, but he prefers not to say it, and in consequence comes off as remarkably tolerant of right-wing populism in both France and the US. He comes close to being an apologist for xenophobia:
Pas une des promesses économiques de gauche et pas une des promesses sécuritaires de droite ne peut fonctionner en l'absence de frontières. On peut avoir Médecins Sans Frontières et Ecoles Sans Frontières, mais des concepts tels que la citoyenneté sans frontières ou l'Etat-providence sans frontières n'existent pas. Autant allumer le chauffage et laisser les fenêtres grandes ouvertes.When one knows the links between Mr. Caldwell's paper, The Weekly Standard, and Sarah Palin, none of this is surprising.
Que vous soyez d'accord avec mademoiselle Le Pen ou non, elle aborde la question de l'Europe avec une logique qui manque aux principaux partis politiques. Entre une gauche qui défend les sans-papiers et qui condamne un capitalisme effréné et une droite qui protège les entrepreneurs pendant qu'elle sévit contre les délinquants, elle est la seule dirigeante d'un parti politique majeur à réaliser que, dans une large mesure, l'immigration EST le capitalisme.
Comme elle me l'a expliqué il y a deux semaines :
« [L'immigration est] en réalité un processus économique, un peu la petite sœur de la mondialisation, qui permet de peser à la baisse sur les salaires, selon un effet tout à fait mécanique. C'est l'offre et la demande. »