When Alain Juppé was still on the outside of government looking in,
he quite clearly expressed the reason why the "golden rule" that Sarkozy wants to make the centerpiece of French fiscal reform is nonsensical eyewash:
Interrogé, page 158, sur la manière de remettre de l'ordre dans les finances de la France « sans risquer de la plonger dans la déflation », voici ce que répondait Juppé :
« Ce sera extrêmement compliqué. L'une des réponses, dit-on, serait d'inscrire dans la Constitution, comme les Allemands l'ont fait, qu'on n'a pas le droit de dépasser un niveau d'endettement ou de déficit supérieur à un pourcentage donné du PIB. Je ne suis pas contre, mais je n'y crois pas trop.
Cela ne consisterait qu'à se faire plaisir et on expliquera, à la première crise grave, que des circonstances exceptionnelles font qu'il n'y a plus d'autre moyen que de violer la Constitution. La nécessité comme la facilité l'imposeront. Il n'y aura personne ou presque pour s'y opposer et il suffit, pour s'en convaincre, de voir ce qui s'est passé avec le Pacte de stabilité et de croissance au respect duquel tous les Etats qui ont adopté l'Euro s'étaient, pourtant, obligés par traité.
Là aussi, il y avait des pourcentages de déficit et d'endettement au-delà desquels on ne devait pas aller et qu'est-ce qui s'est passé ? Tout le monde s'est affranchi de cette règle sous le coup de la crise financière et même, en réalité, bien avant. On a maintenant beaucoup de mal à y revenir et cette idée d'obligation constitutionnelle n'est donc pas la panacée, même si ça peut faire du bien dans le paysage. »
One might say that this passage exemplifies the difference between the American right and the French right. The French right has many politicians who, when not in office, are quite capable of thinking intelligently and stating plain truths forthrightly. The American right is now so besotted with its antistate ideology that it has become what the French right used to be, "
la droite la plus bête au monde."