I'll spare you my speculations on what Villepin's ulterior motives might be. The patent problems with a Sarko-comeback are as serious as the latent ones, even if Villepin is joined in his appeal to Sarkozy by Hortefeux, Morano, Guaino, and other Sarkofaithful. The first issue is of course that the crisis of the UMP is--at least ostensibly--a crisis of Sarkozy's campaign and the way it was funded. Now, it may well be the case that Sarkozy is, as he protests through his henchmen, innocent, that Copé was
« L'UMP est menacé, comme le Parti socialiste, de dépérissement, de discrédit… La seule chose importante, c'est de préparer un congrès. Les calendriers sont bousculés. Il n'est pas possible aujourd'hui d'attendre un an, deux ans avant de clarifier les choses. Il faut un chef à l'UMP… Nicolas Sarkozy fait partie des très rares qui ont aujourd'hui les capacités à rassembler la droite. Je pense que ceux qui ont cette qualité, cette capacité, ne sont pas nombreux. Je vois Nicolas Sarkozy et Alain Juppé et en plus je pense qu'ils ont la capacité de s'entendre. C'est pour moi la clé…
La première étape c'est que Nicolas Sarkozy dise s'il est ou non candidat à la présidence de l'UMP, qu'il dise pourquoi il est candidat, et à partir du moment où il est candidat, on verra quels sont les autres candidats au sein de l'UMP. Mais je pense que c'est à ce moment-là que se jouera l'avenir de la droite. »
Relativant son antagonisme passé avec Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin explique : « c'est comme ça la vie politique, il y a peu de gens capables d'agir dans la crise, capables d'avancer, capables de faire face », et ajoute en guise de conseil : « le défi aujourd'hui, c'est d'être capable de se dépasser. D'être au dessus des petits intérêts. S'il y a une leçon à tirer du précédent quinquennat, c'est qu'on ne peut pas aller chatouiller les bordures. Il faut avancer de façon clair devant les Français et défendre l'intérêt général. »